J'ai un aveu à te faire.

Je découvre souvent les tendances du marché français...
… après tout le monde.

Pourquoi ?

Parce que je me forme quasi exclusivement aux États-Unis.

Pendant que les marketeurs français captent les signaux en temps réel,
moi je les découvre avec 2-3 semaines de retard.

Pas terrible comme stratégie, tu vas me dire.

Mais il y a un truc que ça m'évite aussi.

Les croyances limitantes du marché.

Exemple concret.

Pendant des mois,
j'ai vu passer le même discours partout :

"Les gens n'ont plus d'argent."
"Le marché est mort."
"Personne n'achète."

Moi ?

J'y crois pas.

Donc je réagis pas.

Et je fais comme si les gens avaient plein d'argent.

Résultat : ça a continué de marcher.

Quand tu ne crois pas à une "crise",
tu ne la vis pas de la même manière.

Tu continues de marketer avec la même énergie.

Tu ne baisses pas tes standards.

Tu ne te mets pas en mode défensif.

Et au final, tu obtiens les résultats que tu vises.

Pas par magie.

Juste parce que tu n'as jamais intégré
la croyance que "ça marchait plus".

Mais attention.

Cette stratégie a un coût réel.

Je passe à côté de tendances positives du marché français.

Je rate des signaux faibles que d'autres marketeurs captent.

Je ne vois pas certains formats qui cartonnent ici.

Et parfois, je suis à la traîne sur des opportunités.

Et j’ai 3 ans d’avances sur d’autres opportunités qui ne marchent pas parce que le marché FR n’est pas assez mature.

Triste vie de marketeur.

C'est pour ça qu'Alixan est là.

Lui, il suit le marché français.

Il capte les mouvements.
Il me remonte ce qui est intéressant.

Et ça rééquilibre le truc.

Moi, je reste dans ma bulle US.

Lui, il garde un œil sur ce qui se passe ici.

Et ensemble, on combine le meilleur des deux mondes.

Ce que ça m'a appris :

En tant que marketeur,
tu peux choisir deux approches.

Soit tu suis tout ce qui se passe sur ton marché.

Soit tu te coupes volontairement du bruit pour garder ta vision.

Les deux marchent.

Mais tu ne peux pas faire les deux.

Et tu ne peux pas le faire seul.

Le problème du marketeur solo ?

C'est qu'il n'a personne pour compenser ses angles morts.

S'il suit trop le marché, il se laisse contaminer par les discours ambiants.

S'il ne suit pas assez, il passe à côté d'opportunités réelles.

Il n'a pas de sparring partner pour lui dire :

"Attends, là t'es peut-être en train de rater un truc."

Ou au contraire :

"Non, tiens bon sur ta vision, le marché suit juste pas encore."

Dans le mastermind, on a les deux profils.

Des marketeurs qui suivent le marché français de près.

Des marketeurs qui, comme moi, regardent ce qui se fait ailleurs.

Et cette diversité de perspectives, c'est ce qui nous permet de prendre de meilleures décisions.

Sans se faire contaminer par les croyances limitantes.

Mais sans passer à côté des vraies opportunités non plus.

Et toi ?

Tu suis plus le marché français ou ce qui se fait à l'international ?

Et surtout, t'as quelqu'un pour compenser tes angles morts ?